Nous croyons qu’en politique, il n’y a pas d’hommes, mais des idées. Autrement dit, une idéologie. En politique, il n’y a pas de sentiments, mais des intérêts. Plus y aura d’idées, plus se rassembleront des femmes et des hommes de conviction autour d’une idéologie pour mieux défendre les intérêts supérieurs de la nation.
En ce moment de grandes inquiétudes sociales, économiques et politiques, on ne sait pas si le verre national est à moitié plein ou à moitié vide, mais ce qui est certain il est à moitié. Notre ressemblance nous pousse plus que jamais à nous rassembler pour redevenir au moins cette moitié pleine.
Rassembler pour accéder au pouvoir par des élections et gouverner selon nos idées de toujours. En effet depuis des décennies, il y a une tendance traditionnelle à diviser les partis politiques en deux grandes tendances (camp démocratique, camp anti-démocratique, Lavalas ou macoute, camp du peuple ou anti-peuple), cette distinction remonte à 1986 jusqu’à son évolution brutale, voire fracture fatale depuis les élections de 2010. Car le camp auquel nous appartenons traditionnellement s’est fissuré pour de multiples raisons.
Cette division s’est par la suite généralisée ici et ailleurs. Elle perdure aujourd’hui, même si les distinctions entre les deux tendances ont l’air fortement évoluées au cours de l’histoire. De nos jours et comme toujours, nous sommes associés aux idées de progrès et de justice sociale : l’État doit intervenir pour remédier aux inégalités sociales et économiques, et l’intérêt collectif, autrement dit, la masse, compte plus que les intérêts particuliers des individus.
Nous sommes contre le capitalisme libéral. Il devient plus que nécessaire de : » Se rassembler dans la différence pour mieux se ressembler. » L’Effondrement de l’Etat n’a cessé de nous alerter : l’économie nationale, dégradation de l’environnement, dépendance économique et financière et agricole, contrôle de l’éducation par le secteur privé, absence de politique sociale et sanitaire.